lazarus Adjudant
Nombre de messages : 102 Age : 50 Localisation : Illkirch-Graffenstaden Date d'inscription : 26/01/2007
| Sujet: KEITEL, Wilhelm. Mar 30 Jan - 1:48 | |
| Maréchal, né le 22 octobre 1882 à Helmscherode, mort le 15 octobre 1946 à Nuremberg. Wilhelm Keitel rejoint l'armée en 1901, comme officier d'artillerie. Peu après le début de la première guerre mondiale, il est nommé capitaine; le 11 novembre 1914, il reçoit le commandement d'une batterie. En mars 1915, il devient officier d'état-major au niveau divisionnaire. Plus tard, il fait partie de l'état-major d'un corps d'armée. Le 21 décembre 1917, il est affecté à l'état-major général. Après la guerre, Keitel reste dans l'armée; il occupe divers postes d'état-major et de commandement et s'élève au rang de lieutenant-colonel en février 1929. La carrière de Keitel se poursuit lentement jusqu'au moment où il se range derrière Hitler. Le 1° avril 1934, il est promu colonel général. Le 9 septembre 1935, il est affecté au bureau des forces armées (Wehrmachtsamt). Un mois plus tard, il en devient le chef. Promu lieutenant général au début de 1936, il est élevé au rang de général le 1° août 1937. Le 4 février 1938, Keitel atteint le sommet de sa carrière quand lui échut la poste de chef du haut commandement des forces armées (Oberkommando der Wehrmacht). D'autres promotions suivirent; le 19 juillet 1940, après la chute de la France, il devient maréchal. Pendant la guerre, Keitel ne fait qu'entériner les décisions de Hitler et les traduire en ordres militaires intelligibles. Il conserve cependant son poste pendant toute la guerre et ratifie finalement la capitulation de l'Allemagne le 7 mai 1945. Keitel fut jugé pour crime de guerre devant le tribunal militaire international de Nuremberg, condamné à mort et pendu le 15 octobre 1946. Hitler dit de lui un jour de Keitel qu'il avait "le cerveau d'un placeur de cinéma". C'était un homme de haute stature, imposant, mais sans réelle compétence. Hitler l'utilisait comme figurant pour les occasions publiques ou lorsqu'il avait à discuter avec des généraux récalcitrants. On pouvait toujours se fier à lui pour faire écho à la volonté du Führer. | |
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