ZEITZLER, Kurt

Kurt Zeitzler, prend part aux combats de la première guerre mondiale. Après la fin des hostilités, il reste dans l'armée et se montre doué pour le travail d'état-major. Il monte régulièrement en grade.

En 1938, Zeitzler fait partie de l'état-major de l'Oberkommando der Wehrmacht, avec le grade de lieutenant-colonel. Il est le principal responsable d la préparation du plan "Grün", la directive pour l'occupation de l'occupation de la Tchécoslovaquie prévue pour le 30 mai 1938.

Au début de la deuxième guerre mondiale, Zeitzler reçoit le commandement d'un régiment d'infanterie avec le grade de colonel mais, au moment de la campagne de l'Ouest en 1940, il devient chef d'état-major d'un corps d'armée.

Au début de la campagne de Russie, Zeitzler est chef d'état-major de von Kleist, qui commande d'abord un Panzergruppe et ensuite une Panzerarmee. Muté à nouveau en 1942, il devient chef d'état-major du commandement à l'Ouest avec la tâche de réorganiser la défense de la France.

Le 24 septembre 1942, quand Halder est démit de ses fonctions de chef de l'état-major général, le poste échoit de manière inattendue à Zeitzler qui est promu général. Admirateur inconditionnel de Hitler, il se trouve pourtant en désaccord avec lui lors de la bataille de Stalingrad, préconisant un repli de la 6ème Armée. Son analyse de la situation lui ayant donné raison, il continu à exercé une influence considérable sur Hitler, Zeitzler le persuade de se replier sur une meilleure ligne de défense devant Moscou et Leningrad. Il joue aussi un rôle important dans la préparation de la dernière offensive allemande en Russie, l'opération "Zitadelle".

En 1943, la santé de Zeitzler s'altère – dépression – ce qui rend plus difficiles encore ses efforts en vue de modérer la stratégie brutale de Hitler. Il est démis de ses fonctions le 20 juillet 1944 et rayé en même temps des cadres de l'armée pour avoir soutenu la contre-offensive de Koursk, qui fut un échec.

Zeitzler est une figure relativement peu connue de la deuxième guerre mondiale. Sa nomination comme successeur de Halder fut une surprise. Il remplit toutefois ses fonctions très honorablement. Zeitzler était un officier d'état-major extrêmement compétent et un expert de la stratégie des blindés. Il accordait une attention particulière aux détails et sut résoudre les problèmes logistiques posés en 1940 par l'avance à travers les Ardennes. Son handicap principal était de ne pas avoir l'ancienneté suffisante pour traiter sur un pied d'égalité avec les autres généraux.