Le forum Pour la Mémoire : WW2 battle |
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| Naissance de la Luftwaffe | |
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lazarus Adjudant
Nombre de messages : 102 Age : 51 Localisation : Illkirch-Graffenstaden Date d'inscription : 26/01/2007
| Sujet: Naissance de la Luftwaffe Mar 30 Jan - 13:48 | |
| A la fin de la première guerre mondiale une nouvelle arme était forgée; la force aérienne. 17 années auparavant, le 14 août 1901, un mécanicien allemand spécialisé en moteur, Gustav Weisskopf, qui, aux USA, changea son nom en Whitehead, réalisa le premier vol motorisé de l'histoire. Mais, il fallut quatre années d'une guerre sanglante pour que l'avion devînt un outil de guerre et un moyen de transport.
Vers la fin de la guerre, l'air marshal Hugh Trenchard, créateur de la Royal Air Force, indépendante en 1918, avait pour la première fois porté la guerre en Allemagne avec cent bombardiers seulement. Les allemands avaient essayés, sans succès, une tactique de bombardement stratégique en envoyant leurs Zeppelin vers la Grande-Bretagne.
Le général italien Giulio Douhet défendit une théorie très diffusée après la guerre. D'après elle, il prévoyait que le bombardement stratégique deviendrait l'arme décisive, brisant la volonté de l'hinterland ennemi. Il stipula que ceci ne pourrait être réalisé que si l'attaquant contrôlait totalement l'espace aérien ennemi. La guerre totale, avec la supériorité aérienne et l'attaque par surprise, devint le fondement de la théorie de la Luftwaffe allemande ressuscité après la prise de pouvoir par Hitler dans les années trente. Pourtant l'aviation allemande avait été complètement dissoute une dizaine d'années auparavant par l'application des conditions du traité de Versailles.
Les années de désarmement.
Le 8 novembre 1918, l'Allemagne disposait de plus de 300 unités aériennes comptant 4 500 aviateurs qualifiés. L'été précédent, l'industrie aéronautique allemande produisait encore 2 000 appareils par mois. Il s'agissait d'une quantité énorme si l'on considère que quatre années auparavant seulement, une quantité de 50 appareils par mois était alors produite. Alors que les avions de 1914 volaient à 80 km/h, ceux de 1918 atteignaient les 250 km/h et un plafond de 7 000 mètres. Ils étaient armés de mitrailleuses jumelées et embarquaient 1 000 kg de bombes.
En 1920, la force aérienne allemande avait cessé d'exister. Les vols militaires furent strictement interdits par les alliés qui supervisèrent la destruction de 14 000 avions, 27 600 moteurs, 16 Zeppelins et plus de un million de mètres carrés de bâtiments répartis sur toute l'Allemagne. Pour le transport civil, seuls 140 avions démilitarisés et 169 moteurs furent tolérés. Mais le traité n'interdit pas la fabrication et la production massive d'appareils civils. En 1919, l'aviation civile est encore à ce point dans l'enfance que les alliés sous-estiment son importance potentielle. La plupart des ingénieurs aéronautiques allemands de valeur partirent à l'étranger. Claude Dornier travailla en Suisse, Hugo Junkers s'installa en Suède alors que Heinkel s'engageait dans la Svenka Aero Compagny en Pologne.
La Reichswehr – dénomination de l'armée de 100 000 hommes – ne tarda pas à rétablir sa force aérienne. Evitant soigneusement la supervision sévère de la Commission de Contrôle Alliée en Allemagne, un accord secret fut signé avec la nouvelle Armée Rouge, en 1923; il établissait une étroite collaboration entre les deux pays. Sous le couvert de l'accord Apollo, les soviétiques cédèrent l'aérodrome de Lipzek, près de Moscou, pour former les pilotes allemands, alors que la société aéronautique Junkers fournissait son savoir-faire à une usine d'aviation russe des environs.
Dès 1926, l'école de pilotage allemande de Lipzek sortit 120 pilotes tous les six mois; ceux-ci volaient surtout sur Fokker. Les pilotes allemands accomplissaient des vols d'essais sur certains appareils soviétiques récents, les évaluant pour le compte des Russes auxquels ils donnaient des précieux conseils pour leur amélioration. Plus tard, un autre aérodrome dans le Caucase fut mis à la disposition des Allemands; il servit de centre d'essais pour le développement aéronautique et la mise au point des tactiques aériennes. La collaboration soviéto-allemande dura jusqu'en 1933, lorsque Hitler, prenant le pouvoir, y mit fin.
Entre-temps, les activités destinées à développer l'aviation allemande se poursuivaient par la création de clubs de vol à voile destinés à l'entraînement au pilotage d'officier de l'armée.
En 1926, la Lufthansa fut créée officiellement; Erhard Milch en devint le directeur. Il s'agissait d'un ancien observateur qui avait acquis une vaste expérience pendant la guerre; il était un proche ami de Hermann Göring, un des as de l'aviation de grand prestige, un des chefs nazis quelques années plus tard. La Lufthansa, outre ses activités civiles, était un facteur important du développement de l'aviation militaire. De nouveaux avions de transport furent construits pendant les années vingt, notamment l'hydravion multi-moteur géant: le Dornier Do-X. Un quadrimoteur de transport, le Junker Ju-38, apporta de nouvelles idées.
Mais sans nul doute, l'appareil Junkers le plus connu fut le Ju-52 appelé plus tard "Tante Ju". Il s'agissait du premier avion de transport trimoteur et entièrement métallique. Il était appelé à devenir la cheville ouvrière de la Lufthansa et, plus tard, de l'aile transport de la Luftwaffe. Il fut conçu par Ernst Zindel en 1928. Le vol du prototype de cet appareil à trois moteurs radiaux Pratt & Whitney Hornet de 575 ch., construit par BMW, eut lieu en 1931. La très robuste "Tante Ju" affichait d'excellentes caractéristiques STOL.
Lorsque Adolf Hitler vint au pouvoir, en 1933, l'écolage des pilotes fut transféré de Lipzek vers l'Italie; mais les conditions n'y étaient pas favorables.
Des installations plus convenables furent rapidement établies dans toutes l'Allemagne sur l'insistance de Hermann göring. Le nouveau ministre de l'Air, Erhard Milch, quitta la Lufthansa pour être secrétaire de l'air et exerça beaucoup d'influence sur la création de la nouvelle Luftwaffe. Milch, un expert de premier rang, était l'homme rêvé pour cette fonction. Sous sa direction, un programme intense de construction d'aérodromes, d'écoles de pilotage et d'autres installations militaires fut mis en œuvre. En trois ans, le personnel de la Luftwaffe passa de 50 officiers à 10 000.
Dès 1934, le plan d'organisation initial était tracé. Il prévoyait cinq escadres de bombardiers, trois escadres de chasseurs, une escadre de bombardiers en piqué, trois escadres de reconnaissance à long rayon d'action et deux escadres de reconnaissance à court rayon d'action. Mais les contraintes politiques subsistaient encore.
Le 22 juin 1933, quelques mois seulement après la prise de pouvoir d'Hitler, des avions non identifiés survolèrent Berlin et larguèrent des prospectus communistes.
Göring et Milch prirent la chose comme un affront personnel. Lors d'une rencontre à Berlin avec l'attaché de l'Air britannique, le Group Captain J.H. Hening, Milch souligna que toute attaque aérienne contre l'Allemagne serait contrée par la force, même si les pilotes sportifs, devaient éperonner les intrus.
Dès 1935, Milch avait déjà créé une force aérienne comprenant 1 800 avions environ. Quatorze usines aéronautiques produisaient les avions et les moteurs.
En février 1935, tout le camouflage des activités fut supprimé et la Luftwaffe vit officiellement le jour avec Hermann Göring comme commandant et Milch comme adjoint.
La première escadre de chasse fut le Jg-2 Richthofen équipé de biplans He-51. Une escadrille était basée à Doeberitz et une autre à Jueterborg, tous deux près de Berlin. Le Ju-52 de transport fut modifié en bombardier alors que Dornier lançait la construction du nouveau bombardier bimoteur DO-17 dont le prototype propulsé par deux moteurs BMW-V1 vola en 1935. Deux années plus tard, au meeting aérien de Dübendorf (Suisse), le Do-17 remporta le record mondial de vitesse en battant tous les chasseurs participants. LE Do-17 avait une vitesse maximale de 355 km/h et pouvait porter près de deux tonnes de bombes à une distance de 1 500 km. Ce rayon d'action permettait de couvrir tous les pays limitrophes, une solution stratégique pour confronter le Royaume-Uni restait à trouver. Le commandement aérien allemand recherchait un avion capable de voler autour des îles britanniques et de pénétrer dans l'Atlantique.
Deux constructeurs allemands, Dornier et Junkers, relevèrent le défi et mirent en chantier, un bombardier quadrimoteur à long rayon d'action. Junker proposa son Ju-89 alors que Dornier sortait trois prototypes du Do-19. Le protagoniste principal du bombardier stratégique à long rayon d'action, le Général Wever, fut tué dans un accident d'avion dans le courant de l'été 1936: le projet fut alors annulé. Ceci eut des répercussions sérieuses lors de la Deuxième Guerre mondiale pendant laquelle la Luftwaffe ne disposait pas de bombardiers à long rayon d'action. | |
| | | lazarus Adjudant
Nombre de messages : 102 Age : 51 Localisation : Illkirch-Graffenstaden Date d'inscription : 26/01/2007
| Sujet: Re: Naissance de la Luftwaffe Mar 30 Jan - 13:50 | |
| Bombardiers en piqué.
Entre temps, une autre école développait une nouvelle doctrine, le bombardier en piqué attaquant une cible ponctuelle serait la solution pour la Luftwaffe: on estimait qu'un support aérien rapproché serait la carte à jouer lors d'offensives mobiles rapides dites "Blitzkrieg". Les officiers supérieurs estimaient que tous les bombardiers devraient pouvoir attaquer en piqué. Les prophètes principaux de cette doctrine furent Udet et Jeschonnek. Udet, un pilote de chasse vétéran de la première guerre mondiale était responsable de la construction aéronautique. En septembre 1933, lors de la visite chez Curtiss-Wright, à Buffalo, il vola sur le dernier modèle de bombardier en piqué, le Curtiss Hawk, qui lui fit une forte impression. Udet acheta deux appareils sur le champ et fit transférer les fonds nécessaires. Il les emmena en Allemagne dûment emballés dans la cale de son propre transatlantique. Au centre de recherches de Rechlin, les avions furent démontés et soigneusement examinés. Udet réalisa un vol de démonstration à Tempelhof, n présence de personnalité de premier plan. Les résultats furent encourageants et Junkers reçut le feu vert pour poursuivre la construction de son appareil. Il s'agissait du fameux bombardier en piqué Stuka Ju-87. Quelques semaines plus tard, le premier prototype vola et sa performance fit grande impression. A midi, le 7 mars 1936, Hitler conduisit ses troupes dans la zone démilitarisée du Rhin. Milch, qui skiait alors dans le Tyrol, fut alerté et s'envola pour Berlin. Il écouta avec surprise le discours de Hitler sur la radio de bord.
A ce moment, la Luftwaffe n'avait pas atteint tous ses objectifs. Elle ne pouvait déployer qu'une seule escadre de chasseurs qui s'envolèrent immédiatement vers les aérodromes de Cologne et Düsseldorf alors qu'une escadre de bombardier Ju-87 fut transportée à Mannheim et Frankfort. Manquant de tout, même de bombes et de munitions, la Luftwaffe réalisa néanmoins de nombreuses sorties de prestige qui firent la une de la presse mondiale. Au même moment, d'autres types d'avions voyaient le jour: le prototype Messerschmitt 109 vola le premier suivi de près par le bimoteur Bf-110. Au printemps, le travail débuta à l'usine d'Oranienburg sur le nouveau bombardier bimoteur rapide He-111. Un autre bombardier, le Ju-88, capable d'attaquer en piqué, était déjà en cours de développement. Ces deux bombardiers devaient devenir les piliers de la force de bombardement de la luftwaffe. A l'origine, le Heinkel 111 fut conçu comme un avion de transport à grande vitesse mais il fut rapidement transformé en bombardier moyen. En 1936, une unité de reconnaissance à grande vitesse fut réunie à l'aérodrome de Berlin-Staaken d'où des He-111 spécialement adaptés entreprirent des vols de reconnaissance sur l'Angleterre et même sur l'Oural, en Russie. Le He-111 pouvait atteindre 400 km/h avec un poids opérationnel de 8 000kg.
La Légion Condor.
A la mi-juillet 1936, la Luftwaffe reçut son premier ordre de combat: le général espagnol Francisco Franco avait appelé Hitler à l'aide pour transporter vers l'Espagne ses troupes rassemblées à Tetuan (Maroc): car ses voies de navigation en mer étaient coupées par la marine républicaine. Hitler consulta ses chefs militaires et ordonna une action immédiate.
Une vingtaine de transporteurs Ju-52, escortés par six chasseurs He-51, décollèrent de l'aérodrome de Berlin-Tempelhof le 27 juillet. Ce fut le début de l'intervention allemande dans la guerre civile espagnole; elle devait exercer une influence importante sur les tactiques de combat et les doctrines de la Luftwaffe, lors de la Seconde Guerre mondiale. Le 31 juillet 1936, le général de la Luftwaffe, Erhard Milch, fit ses adieux au premier contingent de 86 volontaires se rendant en Espagne. Il s'agissait d'experts spécialement sélectionnés; équipages et rampants habillés en civil, couvert par le secret. Assermentés, ils seraient soumis à de très sévères pénalités si la nature de leur mission était dévoilée. La nuit du 1° août, le contingent s'embarqua sur le paquebot "Usaramo" à Hambourg. A bord se trouvait 100 tonnes d'équipement militaires, notamment six chasseurs (en caisses) et vingt canons anti-aériens de 20 mm. Le navire largua ses amarres de nuit et arriva à un rendez-vous au large de Lisbonne avec le cuirassé "Deutschland" qui devait l'escorter jusqu'au port de Cadiz. Entre temps, les vols de transbordement des Ju-52 se régularisaient. Trois vols journaliers transportaient 42 hommes (par avion), avec leurs équipements. A la mi-octobre, 13 500 légionnaires arrivèrent en Espagne par air. L'avion de l'un de ces vols subit le tir du navire républicain "Jaime I". Il y eut quelques victimes et le commandant des chasseurs d'escorte, le major von Scheele, demanda l'autorisation d'intervenir. A l'aube du 13 août, alors que le "Jaime I" était à l'ancre dans le port de Malaga, il subit l'assaut de deux Ju-52 qui avait décollé de l'aérodrome de Tablada. Quelques bombes atteignirent leur but et deux de 500 kg explosèrent sur le navire en faisant une centaine de victimes. Après cet incident, les allemands commencèrent à participer à la guerre.
Des renforts arrivèrent en nombre; à l'automne de 1936, quelque 4 500 hommes avaient débarqués. Le contingent de la Luftwaffe était le plus important, notamment une escadre de combat de trois escadrilles de Ju-52, une escadre de chasseurs He-51, une unité de reconnaissance maritime. Les unités de la défense anti-aérienne comprenaient trois canons anti-aériens lourds de 88 mm et deux batteries anti-aériennes légères. Parmi les pilotes de chasse célèbres: le lieutenant Adolf Galland qui deviendra l'un des as les plus connus de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale.
La Légion Condor ainsi dénommée subit un rude accueil de la part des républicains qui recevaient une aide substantielle de la force aérienne soviétique. Lors des combats, il fut constaté que les chasseurs He-51 allemands étaient moins performants que leurs adversaires soviétiques. D'autre part, les chasseurs allemands ne pouvaient atteindre le plafond opérationnel de 8 200 m des bombardiers russes Katiushka. Les Ju-52 s'avérèrent très vulnérables aux attaques des chasseurs soviétiques Chato et Rata et les pertes étaient préoccupantes. Le 31 mai 1939, croiseurs de bataille "Admiral Scheer" canonna les installations républicaines près d'Almeria en réponse à une attaque des appareils russes contre le "Deutschland" dont 23 membres d'équipage avaient été tués.
La Légion Condor reçut des renforts importants en matériel moderne, notamment 52 Me-109, 27 He-111 et 25 bombardiers Do-17. Quelques Ju-87 Stuka furent livrés pour essais au combat. La Luftwaffe permutait fréquemment ses appareils afin que ses hommes pussent tous acquérir une expérience de combat. Lorsque la Légion Condor fut retirée, début 1939, 18 000 équipages avaient vécu l'action. Il s'ensuivit une grande efficacité lors des combats aériens du début de la Deuxième Guerre mondiale. L'un des principaux pilotes de chasse de la Légion Condor fut le capitaine Werner Mölders, un des futurs chefs légendaires de la chasse allemande pendant la bataille d'Angleterre. Mölders arriva en Espagne en avril 1939, et releva rapidement Galland du commandement d'une escadrille de chasse, la première à être équipée des nouveaux chasseurs Me-109. Le 15 juillet, Mölders remporta sa première victoire. Il décrit son premier combat ainsi:
"Nous avons décollé et pris position au-dessus de Valence lorsque j'aperçois dans le ciel plusieurs points encore éloignés. Appareils ennemis! Nous grimpons de 500 mètres et je fais alors signe à mon ailier d'engager l'attaque. Les points grandissent et j'identifie des chasseurs Curtiss; ils sont plusieurs douzaines. Nous étions six pilotes sans expérience mais bénéficions de l'altitude et sommes encore indétectés. Nous nous approchons mais, trop exalté, je tire trop tôt. L'autre pilote vire court et vole vers moi en tirant. Je pouvais voire les lueurs de ses canons. Pour la première fois de ma vie, on me tire dessus! J'en suis tout éberlué. Du coin de l'œil, j'aperçois un parachute en descente et, plus bas, un Curtiss en flamme. Au moins, nous en avons abattus un. Ceci me donne courage et je cherche un autre ennemi. Je transpire abondamment. J'en trouvai un et fonce par dessous. Il ne m'aperçoit pas. Je ma rapproche rapidement, retenant mon tire afin d'arriver à portée. Je l'acquiers bien dans mon collimateur et ouvre le feu à 50 mètres. Mes cinq mitrailleuses tirent simultanément. Le Curtiss passe devant moi et glisse sur l'aile. Je vois de la fumée s'échapper de l'emplanture d'aile. Magnifique! Le pilotes ennemi saute. Ma première victoire est complète."
A ce moment, Hitler avait déjà annexé l'Autriche et envahi la Tchécoslovaquie. La Luftwaffe joua un rôle actif, surtout de prestige, lors de ces deux actions
A l'étranger et en Grande-Bretagne, les experts voyaient avec anxiété le phénix renaître de ses cendres. L'Intelligence Service, au début 1939, estimait que les forces de la Luftwaffe comprenaient:
- 13 escadres de chasse totalisant 771 appareils. - 1 escadre d'Arado 68. - 9 escadres Stuka Ju-87 totalisant 336 appareils. - 10 escadres Destroyer totalisant 408 Me-110. - 552 Ju-52 de transport. - 23 escadres de reconnaissance à long rayon d'action totalisant 379 Do-17. - 30 escadres de reconnaissances à court rayon d'action totalisant 342 appareils, pour la plupart des He-45 et des He-126. - Des unités d'aéronavale avec 240 avions.
La Luftwaffe disposait de 4 333 appareils au total, de 650 batteries anti-aériennes lourdes avec 2 500 canons de 88 et de 105mm ainsi que 560 batteries anti-aériennes légères avec 6 700 canons de 20 et 37 mm. 3 000 projecteurs de défense aérienne étaient disponibles. | |
| | | Rimailho Caporal
Nombre de messages : 38 Age : 47 Date d'inscription : 29/01/2007
| Sujet: Re: Naissance de la Luftwaffe Mer 31 Jan - 4:11 | |
| Au début de la guerre, lors de la campagne de Pologne, les pilotes Français qui affronterent la Luftwaffe constaterent une certaine naïveté de la part de leur adversaire. (Les pilotes allemands les plus expérimenté se trouvait en Pologne). Naïveté qui disparu avec le temps. | |
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| Sujet: Re: Naissance de la Luftwaffe | |
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