Général, né le 10 mai 1890 à Würzburg, mort le 16 octobre 1946 à Nuremberg.
Alfred Jodl sert durant la première guerre mondiale comme officier d'artillerie.
Après la signature du traité de Versailles, en 1919, Jodl décide de rester dans la Reichswehr, l'armée de la république. Il s'élève lentement mais régulièrement dans la hiérarchie en occupant toute une série de postes d'état-major.
En juin 1935, Jodl – à l'époque colonel – est nommé chef du département de la Défense nationale; il travaille dur pour en faire un véritable département des opérations, au ministère de la Guerre du Reich. En octobre 1938 – il est alors lieutenant général – Jodl est nommé chef des opérations du haut commandement des forces armées (chef des Wehrmachtführungamt, puis plus tard Chef des Wehrmachtfühungstab), un poste qu'il conserve pendant toute la seconde guerre mondiale.
En 1940, Jodl est nommé général. En 1944, il reçoit une nouvelle promotion. Le dernier acte de sa carrière est la signature de la capitulation de l'armée allemande à Reims, le 7 mai 1945.
Comme Keitel, Jodl est reconnu coupable par le tribunal militaire international de Nuremberg, condamné à mort et pendu le 16 octobre 1946.
Jodl était un officier d'état-major extrêmement compétent. Il tomba sous l'influence du magnétisme personnel de Hitler qui l'utilisa pour transformer ses rêves guerriers en plans opérationnels exécutables. Son journal est particulièrement précieux, pour l'étude des décisions de Hitler immédiatement avant la guerre et durant celle-ci.