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 Sturmpanzer-Abteilung 216

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lazarus
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Sturmpanzer-Abteilung 216 Empty
MessageSujet: Sturmpanzer-Abteilung 216   Sturmpanzer-Abteilung 216 Icon_minitimeDim 28 Jan - 3:12

L’expérience tirée de la bataille de Stalingrad par la Wehrmacht démontre la nécessité d’employer un canon automoteur puissant pour soutenir les grenadiers au combat.

La firme Alkett reçoit l’ordre de mettre au point un canon d’assaut automoteur sur la base du châssis du Panzer IV. Les premiers plans sont soumis à Hitler en octobre 1942. LA firme Skoda, de son côté, est chargée de la construction d’un obusier de 15 cm. C’est en février 1943 que le premier engin est terminé et que la production en série commence.

Les châssis sont fournis par les Niebelungen Werke de Saint-Valentin en Autriche. Il s’agit soit de châssis de récupération soit d’engins neufs. Le montage de l’obusier s’effectue à l’arsenal de l’armée à Vienne. Jusqu’en mai 1943, cet établissement livre 60 engins, nommés Sturmpanzer IV.
Formation et engagement, avril-décembre 1943

Le 19 avril 1943, le Panzer-Ausbildungs-und-ersatz Abteilung 5 à Neuruppin reçoit l’ordre de former le Sturmpanzer-Abteilung 216 avec un état major, une compagnie d’E-M (Stabskompanie), trois compagnies de combat et un peloton de réparation. Le commandant de l’unité est le Major Bruno Kahl, chevalier de la croix de fer.

Début mai 1943, tout le personnel du bataillon se trouve à Amiens. Dès l’arrivée des 45 Sturmpanzer IV (StuPa IV) débute un entraînement très intensif.

Le 8 juin 1943 est constitué le s. Panzerjäger-Regiment 656 (régiment de chasseurs de chars lourds), sous le commandement de l’Oberstleutnant d. R. Ernst von Jungenfeld. Le Stab est fourni par le personnel du Panzer-Regiment 35.

Ses trois bataillons sont :
- I/656 (s.Pz-Jg Abt 653), Major Heinrich Steinwachs ;
- II/ 656 (s.Pz-Jg Abt 654), Major Karl-Heinz Noak;
- III/ 656 (StuPa-Abt 216).

En supplément, l’unité comprend deux compagnies d’engins de destruction téléguidés (Funklenk), les 313 et 314 Kp du Funklenk-Abt. 301 (Major Reinel) avec 72 BIV Borgward.

L’opération Zitadelle

Du 11 au 17 juin, la route du StuPa-Abt 216 passe par Châlons-sur-Marne, Epernay, Bad Kreuznach, Francfort-sur-le-Main, Cottbus, Varsovie, Brest-Litovsk, Minsk, Briansk, Karatschev, jusqu’à Orel. Le débarquement se fera à la gare de Smijewska, à 35 kilomètres au Sud d’Orel.

Le 656e est placé sous les ordres de la 9e armée, ainsi que du XXXXIe Panzerkorps (General der Panzertruppe Harpe). Le 1er juillet 1943, les unités prennent position pour l’offensive. Le 3, les Sturmpanzer IV sont à proximité de la ligne de chemin de fer Orel-Koursk.

Le 5 juillet 1943 commence à 3h30 l’opération Zitadelle pour l’ensemble des unités allemandes. Les s.Panzerjäger Ferdinand des 653e et 654e bataillons attaquent sur un large front. A l’avant, les 292e et 86e divisions d’infanterie sont soutenues par les StuPa du 216e bataillon. Leur mission est d’écraser par tirs courbes l’infanterie soviétique devant les Ferdinand et leurs engins de démolition télécommandés Funklenkpanzer BIV, de détruire les bunkers et points fortifiés. L’objectif du premier jour de l’opération est la côte 257.7, appelée côte des chars (Panzerhöhe), à la pointe de la ligne de défense soviétique Malo Archangelsk Olchowatka. Le terrain ras, couvert de touffes d’herbes, est fortement miné et les Funklenkpanzer se révéleront insuffisants pour leur nettoyage. Les ferdinand et les BIV n’avancent que difficilement. Beaucoup de blindés restent immobilisés, déchenillés ou le train de roulement endommagé.

Malgré les difficultés, l’objectif est atteint. A la fin du deuxième jour de Zitadelle, le bilan est le suivant pour le Sturmpanzer-Abteilung 216 : 5 StuPa détruits, 17 endommagés par les mines, 9 seront remis en état au 11 juillet 1943.

Le 10 juillet, l’arsenal de Vienne livre encore 10 Panzer IV et un Panzer II. Après l’arrêt de l’offensive sur Orel le 14 juillet, 35 StuPa IV sont encore disponibles, dont 19 en parfait état de marche.
Les pertes totales se montent à 10 Sturmpanzer au cours de Zitadelle, la plupart en raison des mines et des sabordages.

Le 18 juillet, 10 nouveaux Sturmpanzer IV sont encore livrés à l’unité. Le Sturmpanzer-Abteilung 216 dispose dés lors de 42 StuPa au total, dont 32 opérationnels.

Fin juillet 1943, le bataillon quitte Orel pour Briansk, en passant par Karatschev. Une remise en état complète de ses engins est nécessaire. Le Major Kahl reçoit la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne. Il devient ainsi le 270e attributaire de la Wehrmacht pour cette distinction.

La retraite

Par ordre d’Hitler, le s.Panzerjäger-Regiment 656 est replié le 25 août 1943 sur Dniepropetrovsk pour remise en état. En raison de la retraite allemande sur l’ensemble du front, les travaux de réparation sont interrompus, les ateliers sont encore déplacés vers Nikopol, sur le cours bas du Dniepr. Le 10 septembre, le régiment reçoit l’ordre, avec quelques véhicules en état de marche, de reprendre le combat dans la tête de pont de Saporoje. Deux groupes sont formés, sous les ordres du Major Baumunk (groupe Nord avec le s.Panzer-Jäger-Abt. 653) et du Major Kahl (groupe Sud avec le Sturmpanzer-Abt 216). L’adjoint de ce dernier sera le Major Hortsmann, qui prendra le commandement du bataillon à la mi-septembre 1943.

La situation au front est dramatique. Sur les 40 Ferdinand disponibles, presque tous, y compris les deux tiers des Sturmpanzer, sont en réparation. Malgré tout et grâce à leur énorme puissance de feu, les blindés interviennent efficacement. Le 10 octobre par exemple, les Ferdinand et Sturmpanzer stoppent une attaque soviétique et 48 chars russes sont détruits près de Novo-Alexandrowka.

Le 15 octobre, la tête de pont, devenue intenable, est abandonnée. Les Sturmpanzer franchissent le Dniepr à bord de ferry-boats, avec les Ferdinand.

Les blindés du s.PanzerJäger-Regiment 656 sont encore engagés le 13 novembre 1943 dans la poche de Nikopol. Les premiers combats ont lieu le 20 novembre et finissent le 27. Les canons des StuPa et des Ferdinand détruisent en sept jours 54 blindés soviétiques.

Le bilan du s.PanzerJäger-Regiment 656 est le suivant au 29 novembre 1943 ;
- I/656 (s.Pz-Abt 653) : 4 Ferdinand en état de marche, 8 rapidement réparables, 30 en longues réparations, 4 pertes totales ;
- III/656 (StuPa 216) : 2 Sturmpanzer en état de marche, 43 en longues réparations.

En raison du nombre d’engins endommagés, le Sturmpanzer-Abt 216 est rapatrié en Autriche, à Saint-Valentin et Vienne. Entre décembre 1943 et février 1944, en un temps incroyablement court, les Sturmpanzer sont réparés et acheminés vers l’Italie. Le bataillon est devenu unité indépendante.

Les combats en Italie

A la suite du débarquement allié à Anzio en janvier 1944, les Sturmpanzer sont engagés dans la région Imola, sur la côte 92, à Imola et dans les forêts qui cernent la tête de pont. Le 7 avril 1944, le bataillon est mis en route sur Pise. Là, il est renforcé de personnel et de nouveaux véhicules. Il assure la protection des côtes dans la région.

Fin mai, le bataillon combat à l’Est de Rome, sur la via Aurelia et via Cassia où il soutient le II/Fallschim-Rgt 11. Les combats très durs montrent encore une fois l’efficacité des Sturmpanzer IV et la soutient qu’ils apportent à l’infanterie face aux blindés américains.

Sous la pression alliée, la retraite s’amorce par Civita Castellana, Nepi, Orbetello, Roccastrada, le lac de Bolsena, jusqu’à Sienne. Les derniers StuPa se battent encore au Sud et sur les rives de l’Arno.

La fin du Sturmpanzer-Abt 216

Le bataillon est une fois encore recomplété dans la région de Reggio Emilia puis de Piacenza. De fin juillet 1944 jusqu’au nouvel an 1945, l’unité doit souvent faire face aux attaques des partisans italiens.

En janvier 1945, le Hauptmann Schewe prend le commandement du bataillon.

Après l’arrêt de l’avance allié au cours de l’hiver 1944-1945, l’offensive reprend en avril sur les défenses allemandes de la plaine du Pô. Les Sturmpanzer IV sont envoyés en catastrophe au front et combattent dans la région de Bologne Imola. La plupart des StuPa sont détruits ou sabordés par manque de carburant dans la région du lac de Garde. Les derniers combattants se rendent.
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