Ce canon, imaginé dés 1930, est construit par les usines de la marque allemande Krupp et est livré au courant de l'année 1933. Une production améliorée est utilisée à partir de 1936.
Il doit servir pour l'artillerie antiaérienne, la Flak, et prend ainsi comme nom 88 Flak 18. Son principal avantage sur les autres canons réside dans sa cadence de tir très élevée et il fut, à partir de 1941 utilisé sur le front de l'Est comme canon antichar.
Le canon de 88 est le même que le canon des chars Tigre, qui prouvent leur redoutable efficacité sur les différents champs de bataille, sachant que les chars adverses, notamment les Churchill Britanniques et les Sherman américains ne possèdent qu'un canon de 75 mm. La puissance de feu allemande est nettement supérieure aux Alliés.
Durant la Bataille de Normandie, le canon de 88 a été l'une de pièces d'artillerie la plus utilisée par les Allemands et la plus redoutée par les Alliés. Sa portée est 3 à 4 fois plus importante que les canons adverses et sa capacité de perçage de blindage reste la même malgré la distance.
Une dernière version du canon de 88 mm est produite à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, dénommée 88 mm Flak 41 qui était capable de tirer 20 projectiles à la minute.
De nombreux canons de 88 mm se trouvaient à proximité des plages ou dans des casemates du Mur de l'Atlantique durant le débarquement de Normandie et ont souvent été considérés comme cibles prioritaires par les Alliés.
C'est l'une des pièces d'artillerie les plus connues et la plus efficace de l'Armée allemande pendant toute la durée de la Seconde Guerre Mondiale.
Pays créateur/utilisateur : Allemagne
Dénomination : 88 mm Flak 18
Mode de tir : semi-automatique par culasse à bloc coulissant horizontal
Calibre : 88 mm
Portée maximale : 14 815 m
Plafond maximal (version antiaérienne) : 9 900 m
Plafond réel : 8 000 m
Cadence de tir : 15 coups/min
Rainurage : un tour pour 38 calibres
Course : 720°
Hausse : - 3° à + 85°