lazarus Adjudant
Nombre de messages : 102 Age : 50 Localisation : Illkirch-Graffenstaden Date d'inscription : 26/01/2007
| Sujet: SCHOERNER, Ferdinand Jeu 1 Fév - 2:27 | |
| Maréchal, né le 12 juin 1892 à Munich. Ferdinand Schoerner servit durant la première guerre mondiale dans le régiment d'infanterie bavarois du corps alpin allemand. Le 24 octobre 1917, pendant la bataille de Caporetto en Italie, il gagna la décoration "Pour le mérite" très convoitée, au cours de la même action que Rommel. Au début de la seconde guerre mondiale, Schoerner commandait la 6° division autrichienne de montagne. Il reçut ensuite le commandement du 19ème corps de montagne. En octobre 1943, il prit le commandement du 40ème corps blindé en Russie. Plus tard, il fut affecté à l'Oberkommando des Heeres, le haut commandement qui dirigeait les opérations contre l'Union soviétique sous la supervision de Hitler. Bien que servant à l'OKH, Schoerner faisait également fonction de commandant en chef du groupe d'armées "A". Cette nomination fut confirmée en mai 1944. Deux mois plus tard, cependant, Schoerner fut déplacé pour prendre le commandement du groupe d'armées "Nord" encerclé par les soviétiques en Courlande. Dans cette poche isolée, il mena une défense énergique mais sans espoir. En janvier 1945, Schoerner fut transféré du groupe d'armées "Nord" au groupe d'armées "Centre". Quand les soviétiques lancèrent leurs dernières offensives, les forces de Schoerner furent progressivement refoulées en Tchécoslovaquie, dans une poche qui ne cessait de se rétrécir. A la fin, Hitler ordonna à Schoerner de rompre l'encerclement pour libérer Berlin de la menace soviétique. Nazi déclaré, Schoerner était un homme d'un grand courage personnel mais ses compétences réelles sont difficiles à évaluer. Il était réputé pour la manière impitoyable dont il traitait ses officiers et ses soldats. Peut-être ce caractère lui venait-il des circonstances dans lesquelles il avait à commander. On faisait appel à lui dans les pires difficultés, tant son loyalisme nazi fournissait la garantie d'une obéissance inconditionnelle aux ordres du Führer. Mais à la fin, son courage l'abandonna. Plutôt que d'être capturé par l'armée rouge, il abandonna ses troupes et se rendit aux américains, qui le livrèrent aux soviétiques. | |
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